La realisation a l’ordre du jour d’un syndicat d’artistes et d’auteurs [1] est une initiative necessaire et legitime pour le statut des personnes, nul ne pouvant avoir moins qu’un nouvelle, cela est la situation de bon nombre au champ de l’art et de la culture.

La realisation a l’ordre du jour d’un syndicat d’artistes et d’auteurs [1] est une initiative necessaire et legitime pour le statut des personnes, nul ne pouvant avoir moins qu’un nouvelle, cela est la situation de bon nombre au champ de l’art et de la culture.

Cependant, il semble opportun de prendre moyen du detour, ainsi, penser en parallele a l’initiative des questions comme le travail, la visibilite, la liberte.

Telle une perspective invisible, les regards se dirigent en un point nevralgique, le travail. Comme si la vision de l’espace et le sens de nos vies avaient ete commande a la gorge, lentement mais surement, via ce mot. Avoir ou nullement une action dans une societe d’economie neoliberale est une source de souffrance parce que le travail est devenu le mot d’une grande entreprise gestionnaire des corps et des esprits. Une entreprise comptable qu’elle soit publique ou privee, qui organise ouvertement ou insidieusement les maltraitances en le unique faveur, profits et reductions de droits de tout type compris. Nul besoin d’insister dans la consequence, un champ de vision semblable a nos vies : etrique, borne, asphyxie.

Par un effet de loupe, la pandemie exacerbe et cela etait tout juste voile, la fragilite d’un systeme qui avoue ses tragiques dependances, sa violence, et la brutalite de gouvernants qui n’ont de cesse de nous replonger dans « l’urgence », nouvelle mot qui va si bien a la vitesse deletere du temps dit « d’avant », cela signifie qu’on recommence toujours.

La dignite pourrait etre d’arreter nos florileges sur moyen « d’apres », moins Afin de garder raison que refuser de relancer des projets d’avenir dont on ne sait jamais de quoi il va etre fait. Toujours les effets de manches des discours et de la communication, or ce n’est gui?re parce qu’on l’a devoile qu’on claque, lapalissade qui vaut plus qu’un mensonge.

Ce virus nous donne un moment, puisqu’il contamine le temps des vitesses sur lequel s’est edifie l’entreprise comptable d’une ideologie totalisante, avec le effet rouleau-compresseur qui laisse derriere lui defaitisme ou revolte. Cet organisme vivant dont la force invisible fera plonger des societes entieres dans un desastre economique et social, pire que Notre fond qu’il seme, dit combien notre defaut de structure est celui d’une temporalite inadaptee aux corps et a l’esprit de ceux qui travaillent, dont la finance, qui s’arrange de tout, parait forcement immune. Ce virus, comme tout le regne du vivant, demande qu’on procede avec un autre moment. Temps Cela reste grand propice a laisser resurgir rivalite, concurrence et vitesse, un vaccin ! votre vaccin ! quand le HIV attend forcement le sien. En contaminant moyen, il nous somme d’etre la ou nous ne sommes jamais, ainsi, depuis si un moment, au present qui nous manque et sa duree. Moyen du virus c’est 1 temps contre le progres, c’est aussi le temps de nous desenchainer a la place de nous dechainer contre l’orientation flagrante du tout-controle securitaire et sanitaire. Car se dechainer prouve juste combien les chaines paraissent a les pieds, et puisque tout le monde – ou presque – en connait le gabarit, apres avoir perdu trop de temps libre a lutter, Cela reste moment d’ouvrir de nouveaux chemins. La reponse ne serait-elle pas ailleurs et exactement a l’endroit ou ca lutte : du cote de l’appetit de vivre.

Preuve des chaines de notre temps ainsi que la semantique, l’urgence se decline en « etat d’urgence », en « service des urgences », en « urgence economique », rien d’autre qu’une organisation technocratique des fins : politique, life, agence.

Notre vivant, c’est-a-dire nous, en est asphyxie, maintenu qu’il est par la menace globale des autocraties. Mais qui voudrait d’un ordre de fond, d’une organisation des fins devenue ensemble carotte et baton, d’une mecanique de normalisation entre des luttes sans fin enterrees, d’un particularisme des droits dans une societe qui se targue d’egalite, d’un capitalisme virtuel pour que domicile de demain devienne l’avenir d’une prison. L’ordre de mort, qui n’est jamais l’action du virus, veut balayer le reel qui est deja pour partie sous le tapis. Mais un tapis ca se secoue. Notre chaos est notre chance, et a votre compte votre virus pourra aussi etre notre miracle. Parce que le reel, d’une incessante mobilite, est l’experience d’une resistance, le chaos doit s’ordonner d’apri?s un fatras de vivants qui resistent supprimer compte meddle aux representations d’la realite, representations des revolutions passees comprises. Il va falloir secouer le tapis parce que le reel de les vies est la, mais ecrase, affame. Ce fatras est proprement, une liberte des alternatives, des cooperations, et J’ai responsabilite du sens apportee a toutes les gestes inventes.

2 comentarios

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